Niveaux de participation aux études supérieures

Les francophones du Québec ne sont pas anormaux

Études supérieures

2010-02-01 - Dans le numéro de février 2010 des Données sociodémographiques en bref, l’institut de la statistique du Québec publie une étude sur la scolarité selon la langue maternelle, dont deux conclusions sont percutantes : les francophones du Québec sont proportionnellement moins nombreux que les allophones et les anglophones du Québec à détenir un grade universitaire; ils sont également proportionnellement moins nombreux à détenir un grade universitaire que les Franco-ontariens.

Ces conclusions sont trompeuses. Elles reposent sur plusieurs erreurs. L’analyse de l’ISQ confond dans les groupes linguistiques des populations très différentes, notamment les personnes qui sont nées dans la province où elles habitent encore, les personnes qui n’habitent plus dans la province où elles sont nées et les personnes qui sont nées à l’étranger. Ces conclusions ont pour conséquences, entre autres, de compter,
parmi les Franco-Ontariens, les Québécois francophones détenteurs d’un grade universitaire qui se sont installés en Ontario parce qu’ils occupent un emploi dans la fonction publique fédérale à Ottawa ou dans l’entreprise privée, par exemple à Toronto.

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