Le choix anglicisant

Une analyse des comportements linguistiques des étudiants du collégial sur l’Île de Montréal

Comportements linguistiques des étudiants au collégial

Septembre 2010 - Au Québec comme ailleurs dans le monde, l’éducation publique est un puissant facteur d’intégration.

À l’aide des enseignements reçus à l’école, les jeunes s’initient aux codes et à la culture de leur société. Dans le cas des jeunes immigrants, c’est également par leurs interactions avec les natifs qu’ils intégreront graduellement la culture d’accueil. Dans une région où existent une langue commune et une culture de convergence, l’école permet aux immigrants de toutes origines de s’intégrer à la société et de contribuer à un projet commun. C’est dans cet esprit d’intégration que les rédacteurs de la loi 101 ont rendu obligatoire la fréquentation de l’école française pour les nouveaux arrivants et leurs enfants. Il s’agissait, à un moment où les immigrants se tournaient vers la langue et la culture anglaises, de favoriser une intégration à la culture majoritaire francophone. L’accès à l’école anglaise fut restreint de la maternelle au secondaire cinq, mais le libre choix fut maintenu aux niveaux collégial et universitaire. Une fois la scolarité de base terminée dans les institutions de langue française, croyait-on, les étudiants seraient parfaitement intégrés et s’orienteraient naturellement, sans contrainte, vers les institutions postsecondaires de langue française.

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