Conférence d’ouverture

Jean-Claude Corbeil

Pour juger et discuter de l’état du français au Québec, il nous faut considérer la situation globalement, sous au moins les angles suivants :

a) La législation linguistique, c’est-à-dire ce qu’il est convenu encore aujourd’hui d’appeler la loi 101, la Charte de la langue française, bien que le texte original ait subi de nombreuses et importantes modifications depuis son adoption le 26 août 1977.

b) La politique d’immigration, plus précisément la politique de sélection des immigrants et toute la question de leur intégration sociale et linguistique dans la société québécoise. Cette politique a d’importantes conséquences sur la démographie du Québec, tout particulièrement dans la grande région de Montréal.

c) La politique, ou mieux les dispositions prises par le ministère de l’Éducation en matière d’enseignement du français, à la fois comme langue maternelle, langue d’intégration pour les enfants de parents immigrants récents et langue seconde pour les élèves des écoles de langue anglaise.

d) Le débat social perpétuel à propos de la qualité du français au Québec, sous tous ses angles : la manière dont, peu à peu, les locuteurs du français au Québec ont pris, ou n’ont pas pris conscience des emplois particuliers qu’ils font de la langue française, la discussion entre spécialistes à propos de ce qui est acceptable ou ne l’est pas et la publication d’ouvrages de référence, guides du bon usage du français au Québec.

Chacun de ces aspects de la situation comporte ses succès, ses échecs et ses défis, que nous nous proposons d’évoquer.

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